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 S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien »

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Baylee Lexie Carter
« Nobody is perfect, I'm Nobody.»
Baylee Lexie Carter

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MessageSujet: S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien »   S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien » EmptyDim 12 Juin - 14:38

S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien » 1z5j57o
« Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien »

Serafina & Baylee.

    Mon reflet dans le miroir me donnait envie de vomir. J’avais pris du poids et je me trouvais horriblement moche. Oui, la fille qui était censée se trouver la plus belle se trouvait laide et grosse. J’étais de très mauvaise humeur et j’avais envie de me défouler sur quelqu’un. Je voulais cogner. Cette brune aux yeux bleus qui était devant moi, était tout sauf moi. C’était impossible que je sorte de ma chambre dans cet état.

    Ces derniers temps, je mangeais trop et je ne faisais plus du tout attention à moi. Ce n’était pas normal et je ne savais pas pourquoi j’avais le besoin de me goinfrer de choses pleines de calories et de graisse. J’avais laissé tomber le sport et séchait le plus souvent possible les répétitions de cheers.

    J’ouvrais donc le robinet, prit de l’eau dans mes deux paumes et me rinçais le visage. Je relevais la tête et revoyait cette … chose horrifiante. Des cernes, de grosses joues, de gros sourcils, des lèvres gercées, une invasion de points noirs sur le nez et une peau de vielle dame. Plus je baissais la tête, plus je démoralisais. Des bourrelets ! Baylee Carter avait des bourrelets. Oh, god.

    Je sortis de la salle de bain, mettant fin à ce film d’horreur. J’étais d’une humeur massacrante et j’attendais avec impatience quelqu’un sur qui faire passer ma colère.

    Je ne savais pas pourquoi je prenais de moins en moins soin de moi, je ne savais pas pourquoi j’avais envie de mettre les autres de mauvaise humeur, je ne savais pas pourquoi voir les autres plus tristes que moi me rendait plus forte, je ne savais pas. En fait, tout ce que je savais, c’est que je ne savais rien. Oui, ce proverbe était parfait pour décrire mon état. Parfait. C’est ce que, normalement, je devrais être. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Pas aujourd’hui.

    Je me mis en tailleur sur la chose qui me servait de lit, m’enroulais dans ma couverture et commençais à réfléchir à ma prochaine victime. Il était encore tôt, mes deux colocataires devaient sûrement dormir. Dylan, dépressive pathétique et sans aucune importance ? Non, elle me ferait encore la morale et je n’avais pas besoin de quelqu’un qui m’enfoncerait encore plus dans une colère noire.

    Serafina ? J’avais essayé de la séparer d’Embeth mais leur amitié était beaucoup trop forte. Il fallait juste que je trouve quelque chose. Mouahaha. Un sourire sournois apparaissait sur mon visage.

    J’attendais donc qu’elle sorte pour que je puisse entamer mes petites recherches. J’allais chercher de fond en comble dans sa chambre. Je trouverais bien quelque chose. Un journal intime sous son lit, une page du journal de Yale cachée dans un tiroir, des photos en mauvais état dans un placard, bref, je trouverais sûrement.

    J’entendis des pas, des claquements de portes, le son du grille-pain et du microonde, des voix féminines qui résonnaient dans la salle de bain, des grognements, un dernier claquement de porte, puis, plus rien. Je sortis du lit et me dirigeais d’un pas lent vers LA chambre. La voie était bel et bien libre. Mon dieu. Je faillis avoir une crise cardiaque. Des Birkin, sur le sol, écrasés par des ballerines Repetto ou par des talons Jimmy Choo, des shorts Top Shop en boule sur le lit … Ne connaissait-elle donc pas la valeur de ces petites merveilles ?

    Je levais le matelas, y jetais un coup d’œil. Rien. J’ouvris le placard, cherchais entre ses vêtements. Rien. Je m’accroupis sur le sol, enlevais le tapis, on ne sait jamais. Rien. Dans ses tiroirs, je ne trouvais rien. Elle n’avait donc rien à cacher ? Impossible. J’eus immédiatement une idée. Les sacs. C’était l’endroit parfait pour trouver des bouts de papiers où il pourrait y avoir un numéro de téléphone, un nom ou autre chose qui pourrait m’aider.

    J’ouvris donc tous les sacs de la blonde et trouvais, enfin, une enveloppe. Je l’ouvris avec hâte. Des photos. La petite Serafina, un large sourire aux lèvres, des étoiles pétillantes dans les yeux enlaçant un jeune brun assez beau. L’expression de leurs visages dévoilait une relation sérieuse entre eux. Elle n’avait pas de boy-friend, ça je le savais. Haha, je pourrais peut-être prendre la place de Gossip Girl, un de ces jours. C’était donc, un ex. Encore faudrait-il savoir si elle avait encore des sentiments pour lui, ou inversement.

    Une porte s’ouvrit, et pour mon plus grand désarroi, une personne déboulait dans la chambre. Je n’eus pas le temps de réagir. J’étais dans la merde. Serafina, était debout, moi assise sur le sol, me dévisageait avec surprise et tristesse. Ces photos lui rappelaient des souvenirs. Mon cerveau effectuait tout son possible pour trouver une excuse. Bidon ou pas, il fallait que je trouve quelque chose à dire.

    Je remis les photos dans l’enveloppe, en faisant preuve d’un calme et d’un sang-froid que je ne pensais pas avoir. Je me levais et tendis la main pour lui rendre ce qui lui appartenait.

    « C’est dommage de ne plus être avec un jeune homme aussi beau. En même temps, quelqu’un qui ne connait pas la valeur d’un Birkin, ne connait certainement pas celle d’un séduisant brun comme celui-ci. »

    Je faisais pitié. Je fouillais dans ses affaires, j’étais donc en tort mais j’arrivais tout de même à la rendre fautive. Je suis Baylee Carter, ce genre de phrases ne devait plus étonner personne. J’étais sûre qu’elle trouvait ça complètement normal d’entendre ce que je venais de dire. Après tout, j’étais une garce. Tout m'était permis.
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Serafina Penny Olivers
EFFY;
« You make me wanna DIE

Serafina Penny Olivers

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MessageSujet: Re: S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien »   S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien » EmptyJeu 16 Juin - 23:07


    S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien » Tumblr_lkonuqvveR1qdilg6o1_500
    BAYLEE&SERAFINA
    « Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien »


    « ... der Werke von Shakespeare aufgenommen wurde. Shakespeares Autorschaft an diesem Drama wird bereits seit dem Beginn des 18. Jahrhunderts kontrovers diskutiert... »

    Je continuai d’écrire ma rédaction sur Shakespeare en allemand. J’étais réveillée depuis une heure et demie déjà et mon ventre commençait à me faire tordre de douleur à cause de la faim, seulement il fallait que je finisse mon devoir que je devais rendre l’après-midi. Je tapai six autres lignes et ferma l’ordinateur. Je me redressai et me contorsionna afin d’attraper mon sac birkin camel. Je sortis mon téléphone et découvris quelques nouveaux messages auxquels je répondis de suite. Au fond du sac je remarquai une petite enveloppe blanche, évidemment je savais ce qu’elle contenait mais j’étais incapable de l’ouvrir. J’étais incapable d’oublier Jaiden en soit. J’avais gardé son numéro, ses photos… Il m’était impossible d’effacer les seuls souvenirs auxquels je pouvais me raccrocher. Je m’étais presque réveillée de bonne humeur et il était inutile de me torturer encore et encore. Je fermai le sac et le posa près de ballerines repetto noir vernis. Je regardai autour de moi : c’était un énorme bazar. Jamais ma chambre n’avait était aussi désordonnée. Un sac en faux cuire beige signé Stella McCartney et un autre bleu Nancy Gonzalez étaient recouvrèrent d’un maxi cardigan imprimé et asymétrique Stella McCartney prés du placard et quelques jimmy choo, converses et autres repettos formaient une sorte de pile désordonnée. Je soupirai, j’allais ranger ça plus tard mais d’abords il fallait que je mange.

    Je rentrai dans la cuisine et aperçus Dylan assise sur une des chaises. Je lui souris tout en lui demandant si elle avait passé une bonne nuit, comme chaque fois qu’on se voyait le matin. Elle mangeait des fraises à la chantilly, c’était peut être lourd mais j’avais si faim que je sortis une cuillère et partagea avec elle son petit-déjeuner. Je fis toaster deux pain de mie que je mangeai peu de temps après avec un peu de fromage. Je rentrai à nouveau dans ma chambre et m’habilla d’un top blanc, un jeggin kaki, une veste bleu marine et opta pour des tennis bicolores Cap Toe de Lanvin. Je me dirigeai rapidement vers les toilettes et me brossa les dents, Dylan me demanda d’acheter du pain. De toute façon, je n’avais pas mieux à faire, j’acceptai et sortis de l'appartement.

    Je descendis lentement les escaliers et c’est seulement quand je me retrouvai prés des poubelles que je me rendis compte que je n’avais pas pris d’argent. Ok, c’était stupide. Je remontai rapidement et rentra dans l’appartement. Bizarrement j’entendais du bruit provenant de MA chambre, pourtant je n’avais allumé ni télévision ni ordinateur. Intriguée, je poussai la porte et resta bouche-bée devant ce qui se trouvait devant moi. Baylee était assise sur mon tapis, regardant les fameuses photos que contenait la petite enveloppe. Je n’avais aucune idée de ce qu’elle fessait là mais je trouvais ça absolument pathétique. Si il y avait une chose que je ne supportais pas c'était qu'on fouille dans mes affaires. Dans sa main j’aperçus les photos et les larmes me montèrent aux yeux. Mais pas question de pleurer devant elle. Elle se leva et me remis les photos, celles dont je n’avais pas le courage de regarder.

    « C’est dommage de ne plus être avec un jeune homme aussi beau. En même temps, quelqu’un qui ne connait pas la valeur d’un Birkin, ne connait certainement pas celle d’un séduisant brun comme celui-ci. »

    Exaspérée, je serrai les dents. Si je ne me métrisais pas je lui en aurais bien foutue une. Je fus presque surprise des mots froids et sanglants que je dis.

    « Je pourrais bien te demander ce que tu fous dans ma chambre mais je n’ai pas envie d’écouter un mensonge aussi pathétique que ton comportement. Maintenant, dégage. »

    -c'est vraiment nul, il est minuit tu comprendras :)-


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Baylee Lexie Carter
« Nobody is perfect, I'm Nobody.»
Baylee Lexie Carter

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MessageSujet: Re: S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien »   S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien » EmptyMar 28 Juin - 13:09


    S&B; « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien » 5vyfdk
    « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien »
    Serafina & Baylee.

    .


    Une personne comme moi devrait avoir mieux à faire que de se mêler de ce qui ne la regarde pas. Mais, dans ce cas, il fallait que je fasse ce que je venais de faire pour pouvoir détruire Serafina. Dans un premier temps, elle resta bouche bée. Ensuite, elle essaya, tant bien que mal, de reprendre ses esprits. Elle me regardait et on remarquait bien les efforts qu’elle faisait pour ravaler ses larmes. Elle avait trop de fierté pour pleurer devant moi. Ce serait un signe de défaite. J’étais persuadée qu’elle ne voulait pas le montrer pour que je lâche l’affaire. C’était mal me connaître. J’étais du genre à ne jamais lâcher quoi que ce soit. Une vraie sangsue en ce qui concerne la destruction d’autrui. Possédant une ventouse à chaque extrémité, elle absorbait le sang des vertébrés et s’en nourrissait. La sangsue était donc dangereuse. Possédant un caractère bien trempé, une méchanceté sans limites et une confiance en soi hors normes, j’absorbais le bonheur des autres et m’en nourrissait. J’étais donc beaucoup plus dangereuse que ce ver d’eau douce. La preuve était évidente : voilà dix-neuf ans que j’ai toujours été comme je suis, voilà dix-neuf longues années pendant lesquelles les gens qui rencontraient ma route pouvaient très vite le regretter. J’étais le portrait craché de ma grand-mère, il était donc évident que je sois aussi diabolique qu’elle. Je fixais la blonde aux yeux bleus encore un peu, histoire de la déstabiliser. Or, elle était tellement choquée et triste qu’elle ne l’aperçut même pas. Elle serrait les dents, tellement fort que sa mâchoire en souffrait certainement. L’expression de son visage se crispait.

    Ne savait-elle pas que ça lui faisait des « rides » hideuses sur le front ? Bien sûr qu’elle ne le savait pas, elle n’était pas moi. Incontestablement, elle n’était pas du tout moi. Oserais-je laisser des précieux Jimmy Choo sur un sol crasseux qui n’était jamais nettoyer ? J’inspirai profondément, pensant à l’ignorance de ma colocataire, abandonner un mec aussi canon, négliger des Manolo, Jimmy Choo et Birkin … Soit elle avait perdu la raison soit elle n’en avait pas du tout à la base.

    « Je pourrais bien te demander ce que tu fous dans ma chambre mais je n’ai pas envie d’écouter un mensonge aussi pathétique que ton comportement. Maintenant, dégage. »

    Aoutch. C’est qu’elle devenait agressive, la Bambi. Je souriais. Bambi ? Haha, les surnoms et moi, une … comment dire ? Une grande histoire d’Amour, avec un grand A.
    Plantée face à moi, raide comme un piquet, j’aurais parié qu’elle était si faible que si je soufflais, elle tomberait ou même s’envolerait. Si elle s’énervait c’était que j’avais réussi à lui rappeler la perte, je suppose, du beau brun. Mon plan était donc sur la bonne voie. Elle était, en conséquence, émotive. Il me suffisait simplement de perturber ses émotions et le tour était joué.
    Je m’approchais d’elle en me pavanant, comme je savais si bien le faire. Je souriais toujours.

    « Barbie, il ne faut surtout pas s’énerver. Un conseil, ne fronce pas les sourcils, ça te fait des « rides » affreuses sur le front. Tu crois vraiment que c’est comme ça que tu réussiras à reconquérir Ken ? Il faut dire que je ne soupçonnais pas une seule seconde que tu puisses avoir bon goût, il est très beau. »

    Tout d’un coup, j’eus une révélation. Comment ai-je pu oublier ? Ce beau gosse, je l’avais rencontré dans les couloirs. Il était encore plus beau en vrai. Qu’elle idiote. J’essayais alors de faire ressortir de la jalousie chez Barbie.

    « Ecoute moi bien, Blondie, il faut vraiment que tu fasses attention. Il finira par te remplacer. A Yale, les belles étudiantes célibataires sont très nombreuses, il trouvera certainement quelqu’un. »

    Ce dont je me doutais à cet instant précis, c’était que j’étais une très grande chanceuse et que si je ne l’avais pas rencontré, mon plan serait tombé à l’eau.
    Elle devint pâle et semblait très faible, sur le point de s’évanouir. Je ne comprenais pas. Elle n’allait tout de même pas s’évanouir de jalousie ! Je ne lui avais pas dit qu’il sortait déjà avec quelqu’un. Je venais peut être de trouver ce que ce couple brisé cachait. Ou ce que l’un des deux cachait, et j’allais très vite découvrir qui dissimulait quoi à qui.

    .
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